Perméthrine / Géraniol : les impacts sur la santé et l’environnement
Nous vous parlons régulièrement du Géraniol mais connaissez-vous la perméthrine ? Nous vous informons aujourd’hui sur cet insecticide pyréthrinoïde, couramment utilisé pour repousser divers insectes. Depuis son approbation en 2016 pour des usages TP 18, le paysage a changé, les attentes des consommateurs ont évolué, et les exigences réglementaires se sont élargies. Face à ce constat, la réprobation de la perméthrine en 2026 mérite-t-elle d’être envisagée ? Voyons pourquoi dans ce nouvel article de blog.
Neurotoxicité : perméthrine contre géraniol…
Vous le savez désormais, le géraniol va agir directement sur la cuticule de l’insecte (la chitine) afin de la déshydrater, bloquant ainsi sa respiration. Le géraniol n’a donc pas d’effet neurotoxique pour les insectes. Nous ne pouvons pas en dire autant de la perméthrine ! Elle agit directement sur le système nerveux des insectes.
En plus de cela, la perméthrine est neurotoxique pour les animaux par voie orale. De récentes études ont montré que le géraniol, a contrario, a des effets neuroprotecteurs pour les animaux (tests réalisés sur des rats et souris).
Plus encore, la perméthrine va altérer la fonction nerveuse chez l’homme. Une exposition précoce chez le nourrisson peut engendrer anomalies et problèmes cérébraux. Le géraniol, lui, n’a pas d’effet neurotoxique pour les humains !
Enfin, la perméthrine est classée nocive par inhalation (H332) quand le géraniol est non suspecté d’être nocif par inhalation !
Cela fait déjà une belle avance pour le géraniol !
Animaux de compagnie et environnement aquatique : l’écart se creuse !
Faites-vous partie des 30% de ménages français ayant un chat ?(1) Sachez que la perméthrine est toxique pour eux ! En effet, elle va provoquer des symptômes de convulsion… plutôt gênant pour un produit voué à s’utiliser dans l’environnement proche de l’Homme… et donc de son ou ses animaux de compagnie ! Le géraniol, lui, n’est pas suspecté d’être toxique pour les chats !
La perméthrine est également classée comme très toxique pour l’environnement aquatique (H400, H410). Encore une grosse différence avec le géraniol, qui lui, est non classé dangereux pour les organismes aquatiques !
Le géraniol est-il donc voué à surpasser la perméthrine ?
Que dit le règlement biocide BPR ?
Malgré son utilisation de longue date et son approbation par le règlement biocide BPR, nous pouvons nous demander si l’utilisation de la perméthrine ne mérité pas d’être réétudié !
En effet, depuis son approbation en 2016 pour des usages TP18, le paysage a changé et les attentes des consommateurs ont évolué. Les exigences réglementaires se sont également précisées. Le choix des industriels est-il alors le meilleur choix pour le consommateur ?
Chez Breyner, nous portons fièrement l’étendard du savoir-faire français.
Notre dossier substance active est évalué par l’ANSES, l’un des états membres évaluateurs les plus exigeants et consciencieux. Nous mettons tout en œuvre pour défendre le géraniol de manière pérenne !
Maintenant, vous savez qu’il faut faire preuve de prudence et que vous pouvez vous tourner vers une alternative vertueuse : le géraniol. Cette molécule prometteuse ouvre la voie vers un avenir sans compromis, alliant efficacité et maîtrise de l’impact sur la santé humaine et l’environnement.
Soyez vigilants à l’achat de vos produits biocides, lisez attentivement les composants et reposez ceux contenant de la perméthrine pour protéger votre foyer et vous-même.
Source : (1) https://fr.statista.com/themes/3183/les-francais-et-les-animaux-de-compagnie/#topicOverview